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Studio N

Société de production cinématographique

Paris • Niort

Éperviers

Image d'illustration du court-métrage Eperviers
état d'avancement

En développement

Genre

Fantastique

Production

Société Studio N

RÉALISATEUR

Ugo Tanty

Synopsis

Enfermé dans un mutisme inquiétant, Oscar a tout d’une imprévisible bête sauvage. Le coffre de sa voiture rempli d’outils tachés et d’objets d’enfants, il arpente les parcs, les squares et les abords des cours d’école. Les enfants jouent à l’épervier. Lui, silencieux et invisible tel un rapace, traque…

 

Dérangeant, puissant, révélateur, Éperviers est un projet de court-métrage qui, en étant à la frontière du fantastique, se veut mettre en lumière une réalité crue et brutale : celle de la pédocriminialité.

 

Un sujet lourd de sens qui se doit d’être traité avec justesse et méthode pour continuer d’essayer de faire bouger les lignes et délier les langues. Comme l’évoque son réalisateur, Ugo Tanty : « Trop de monstres sont encore cachés en pleine lumière… »

Contexte

Quand Ugo est venu nous présenter Éperviers, il est rapidement apparu que ce projet correspondait à notre vision éditoriale : une approche artistique sincère ancrée dans les problématiques contemporaines.

 

En abordant la pédocriminalité, un sujet à la fois actuel et important, avec une approche artistique qui sort des conventions, Ugo parvient à révéler des dangers souvent ignorés. À travers son personnage principal, Oscar, qui évoque une bête sauvage silencieuse et troublante, il explore une réalité brutale de manière métaphorique.

 

Ce choix de production reflète l’un de nos engagements chez Studio N : soutenir des artistes qui choisissent d’explorer des sujets forts et significatifs.

Affiche du court-métrage Eperviers

En s’appuyant sur un personnage principal victime de traumatisme, Ugo explore avec Éperviers l’idée selon laquelle les vrais monstres sont ceux dissimulés dans la normalité, et non pas ceux tapissant nos peurs enfantines.

 

En choisissant de représenter Oscar comme une victime silencieuse, le film met en lumière la solitude et la honte qui accompagnent souvent ces expériences traumatisantes. L’utilisation du silence comme élément central du film amplifie l’atmosphère oppressante, renforçant l’idée que les victimes sont souvent réduites au silence.

 

Par ailleurs, la dualité d’Oscar, à la fois monstre protecteur et victime, est renforcée par une esthétique visuelle pensée pour refléter son monde intérieur. Un environnement délabré et triste, vu à travers des objectifs grand angle pour exagérer les perspectives. Le film alterne entre une observation maîtrisée et des moments de tension capturés avec une caméra instable, symbolisant ainsi l’instabilité émotionnelle du personnage principal.

 

Éperviers est plus qu’un court-métrage ; c’est un cri d’alarme, un appel à reconnaître et à agir contre les monstres cachés en pleine lumière. Ce film n’est pas seulement un récit de victime, mais également un avertissement sur les conséquences de notre inaction face à ces horreurs.

Comme l’exprime Ugo, « Il est temps de reconnaître que les pires monstres ne sont pas ceux qui attendent dans l’ombre… mais ceux qui nous y emmènent. »

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